Encore une année de recherche sur les volumes et leur interaction dans l'espace. En voici un petit aperçu : un travail qui s'apparente au mouvement cubiste ou futuriste. La toile Libissajo a été primée par la Fédération Nationale de la Culture Française, lors de l'exposition par la galerie Mecenavie au Carrousel du Louvre à Paris.
Une longue promenade dans le pays d’Ouche, ce pays où vivent les sorciers, la région normande dans laquelle je vis depuis quelques années, m’a fait tourner la tête. Au détour d’un chemin, j’ai été subjuguée par l’alignement du lin prêt pour le rouissage. J’ai été émerveillée par ces longues allées rousses, le beige des fibres libérées. L’espace semblait reconstruit dans une géométrie où mysticisme et sacré se mêlaient. Une énergie nouvelle montait de ces champs de lin. L’homme et la nature y travaillent en osmose.
Le propos de mon travail est la capture de cette énergie que je ressens dans mon environnement. Cette énergie se symbolise par la couleur et il me vient ce désir irrépressible de l'emprisonner. Ainsi, ces cordes de lin instrumentalisent ma petite musique intérieure. Cette musique rythme mes constructions géométriques, quelquefois éclatées dans une matière en fusion, toujours retenues par ces cordes, tels ces songes happés par les attrape-rêves indiens.
J'essaie d'exprimer ces mondes qui se bousculent et se construisent dans ma tête : prêts à l'explosion, cette corde de lin invente un équilibre entre le feu et la terre. C'est bien ce monde d'aujourd'hui, à la limite d'une catastrophe planétaire et un équilibre fragile et mystérieux.
Et je vous prie de bien vouloir m’excuser de cet acte d’agression que j’ai envers vous, cher spectateur, chère spectatrice, en vous ouvrant mon âme incandescente au travers de ma peinture. Je ne peux que m’en excuser mais pas vous rassurer, bien sûr.
Une longue promenade dans le pays d’Ouche, ce pays où vivent les sorciers, la région normande dans laquelle je vis depuis quelques années, m’a fait tourner la tête. Au détour d’un chemin, j’ai été subjuguée par l’alignement du lin prêt pour le rouissage. J’ai été émerveillée par ces longues allées rousses, le beige des fibres libérées. L’espace semblait reconstruit dans une géométrie où mysticisme et sacré se mêlaient. Une énergie nouvelle montait de ces champs de lin. L’homme et la nature y travaillent en osmose.
Le propos de mon travail est la capture de cette énergie que je ressens dans mon environnement. Cette énergie se symbolise par la couleur et il me vient ce désir irrépressible de l'emprisonner. Ainsi, ces cordes de lin instrumentalisent ma petite musique intérieure. Cette musique rythme mes constructions géométriques, quelquefois éclatées dans une matière en fusion, toujours retenues par ces cordes, tels ces songes happés par les attrape-rêves indiens.
J'essaie d'exprimer ces mondes qui se bousculent et se construisent dans ma tête : prêts à l'explosion, cette corde de lin invente un équilibre entre le feu et la terre. C'est bien ce monde d'aujourd'hui, à la limite d'une catastrophe planétaire et un équilibre fragile et mystérieux.
Et je vous prie de bien vouloir m’excuser de cet acte d’agression que j’ai envers vous, cher spectateur, chère spectatrice, en vous ouvrant mon âme incandescente au travers de ma peinture. Je ne peux que m’en excuser mais pas vous rassurer, bien sûr.